• II)L’après The Dark Knight Returns

       1)The Killing Joke

     

    II)L’après The Dark Knight ReturnsLe succès de The Dark Knight Returns n’est qu’un galop d’essai pour Franck Miller qui, peu après, va renchérir, associé cette fois à David Mazzuchelli. Ainsi, dans Batman n°404 à 407, le tandem réalise le mythique Batman Année Un qui propose une nouvelle version des origines. Les mensuels sont revigorés et sont rejoints par des one-shots (récits uniques) réalisés par de grands noms. Alan Moore et Brian Bolland poussèrent à bout la lutte éternelle Batman/Joker dans The Killing Joke en 1988. Ce récit voyait le Joker tirer à bout portant sur Barbara Gordon, la paralysant à vie. Barbara entreprit alors de faire valoir auprès de la communauté super-héroïque ses capacités intellectuelles et devint Oracle, la spécialiste des renseignements, membre de la Ligue de Justice et fondatrice des Birds of Prey.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       2)Un second drame 

     

    II)L’après The Dark Knight ReturnsIl reste que la fin des années 1980 est une des périodes les plus tragiques pour Batman, qui connut les pertes les plus lourdes. La mort de Jason Todd, évoquée dans The Dark Knight Returns, si elle n’était pas inscrite dans la continuité, fut envisagée de longs mois durant, augurant de la pire défaite chevalier noir contre son ennemi juré. Pourtant, les quatre chapitres d’Un Deuil dans la Famille, réalisés par Jim Starlin et Jim Apara, et parus dans Batman n°426-429 en 1988, présentent la particularité d’avoir eu sa fin choisie par les lecteurs. Ceux-ci avaient la possibilité de sauver ou de condamner Jason Todd en téléphonant à un numéro mis en place par les responsables DC. La majorité des voix fut faible mais elle allait en faveur de la mort de Jason, et la guerre entre le Joker et Batman franchit un cran.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       3)Le retour à l’écran

     

    II)L’après The Dark Knight ReturnsThe Killing Joke (1988) d’Alan Moore et Brian Bolland et Arkham Asylum (1989) de Grant Morrison et Dave McKean vont notamment entourer la sortie de la superproduction cinématographique, Batman, réalisée par Tim Burton en 1989 et qui va remporter tous les suffrages au box-office. Tim Burton se lance une seconde fois dans l’aventure avec Batman le Défi, en 1992. Mais lorsqu’on décide que le troisième volet doit être plus optimiste, Tim Burton et Michael Keaton ne sont pas au rendez-vous. Batman Forever (1995), puis Batman & Robin (1997), réalisés par Joel Schumacher. Batman & Robin est un échec : son côté ironique et certaines allusions homosexuelles ont été critiqués par la presse et les fans. La carrière de Joel Schumacher ne se remit jamais vraiment de l’échec de Batman & Robin.


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