•    1)Un angle d’attaque

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    Au printemps 1979, George Miller comprend que sa vie est en train de changer. Mad Max attire les spectateurs. Et les australiens ne sont pas les seuls à se laisser convaincre. Pour autant, l’homme est un éternel insatisfait. Même s’il se torture l’esprit, le cinéaste ne peut échapper à un constat : son personnage est en train de devenir un phénomène. Mais est-il pour autant prêt à redémarrer le moteur ? Philip Noyce et Peter Weir, déjà dans le métier depuis plus de dix ans, ne pourront que l’inciter à creuser son sillon. Le metteur en scène en est désormais persuadé : Max peut se réincarner. Ce nouvel opus ne sera pas une simple suite mais plutôt une relecture du personnage. D’ailleurs, même si des ponts et des références existent, chacun des films de la saga existe individuellement.

     

     

     

     

     

       2)Un film de survie

    Mad_Max2A Noël 1980, il pose les bases du script, aidé par Terry Hayes et Brian Hannant. L’univers est cette fois-ci clairement post-apocalyptique (en phase avec les années 1980, une période marquée par le doute concernant les effets du progrès, qui a vu naitre des films comme New York 1997 ou Terminator) qui s’ouvre par une introduction visant à poser de nouvelles bases. Le monde a succombé à la guerre, détruisant toute forme de civilisation. Aucun indice géographique ou historique n’est mentionné afin de donner à cette situation extrême une résonance plus terrible. Le moteur de cet épisode n’est plus uniquement l’évolution de Mad Max (et de la société) et possède un enjeu clair : la lutte pour l’essence. Le carburant est en effet devenu une denrée rare, l’objet de toutes les convoitises.

     

     

     

     

     

     

     

       3)Un second succès

    aff.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxMad Max 2 sort en Australie le 24 décembre 1981, à peine un an après le début de la rédaction du script par George Miller. Dans beaucoup de pays, les deux longs-métrages ne seront diffusés qu’avec quelques mois d’intervalle. Une proximité qui va contribuer à façonner la légende de la franchise. En France, l’original sort en janvier 1982. Sept mois plus tard, la suite (sous-titrée Le défi) est projetée. Elle réunit 3,62 millions de spectateurs, devenant le 8e plus gros succès de l’année, le deuxième film non français derrière E.T. A ce score impressionnant viennent s’ajouter les 2,55 millions de curieux qui se sont laissés convaincre par le premier film. Une saga est née. Même les Etats-Unis ne peuvent plus rester insensibles au phénomène. Sans atteindre des sommets, la suite récolte 23,7 millions de dollars.


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