•    1)Les début de la série

    19216733.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxLors de son lancement, Spartacus fut accueillie comme une série surprenante, inattendue et très différente de celle à laquelle elle était alors comparée, soit Rome de HBO. Evoquant l’approche du film 300, elle revenait sur la lutte des esclaves menés contre la puissante Rome. Le créateur, Steven S. DeKnight, envisageait alors de développer sa série sur sept saisons. Malheureusement la saison inaugurale s’achève sur une note sombre lorsqu’Andy Whitfield, qui incarne Spartacus, tombe très malade. Dans l’attente de son retour, la production opte pour une mini-série en six parties, en forme de préquelle, dans laquelle n’apparait pas Spartacus. Centrée sur le passé de Lucretia (Lucy Lawless) et de Batiatus (John Hannah), elle met en scène Gannicus, le précèdent champion de Capoue.

     

     

     

     

     

     

     

       2)Le retour de la série

    19847821.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxMalheureusement Andy Whitfield ne retrouvera jamais le sable de l’arène, emporté par la maladie. Un an plus tard, Spartacus revient pourtant avec une saison 2 dont le rôle-titre est repris par Liam McIntyre. Comme un clin d’œil au destin, toute l’équipe se donne encore plus, nous offrant une saison incroyable, mais toujours aussi polémique en raison de scènes de combat et de sexe omniprésentes, même si très graphiques. En coulisse, Steven S. DeKnight comprend qu’il ne pourra pas tenir une longue distance et qu’il lui faut revoir ses ambitions à la baisse : « Plus je plongeais dans l’histoire de Spartacus et plus elle devenait répétitive. Nous avons décidé d’utiliser la meilleure partie de cette longue lutte contre les romains, et de condenser tout ça sur dix épisodes et finir la série en beauté avec la saison 3 ».

     

     

     

     

     

     

     

       3)La guerre des damnés

    20369052.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxSous-titrée La guerre des damnés, la troisième et dernière saison de Spartacus nous amène inévitablement à la conclusion d’une histoire déjà écrite, mais qu’il fallait sublimer d’une certaine manière. Au début de la saison 3, il est rejoint par des milliers d’esclaves qui ne seront pas de trop au regard de la peur concrète qu’il inspire à Rome, qui décide d’envoyer deux nouveaux émissaires. Mais rien ne peut empêcher la guerre d’éclater et le destin, connu de tous, de s’accomplir. Ainsi il n’est pas question de mettre en scène une Rome triomphante et sûre de son pouvoir, mais plutôt de montrer la lutte du pot de terre contre le pot de fer, et de démontrer en quoi, même lorsque c’est inutile, les combats importants méritent d’être menés. Dans son approche narrative, la saison 3 est une incontestable réussite.


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