•    1)Des origines littéraires

    snip_20151004071456Tout commence par un livre. Pour développer sa fiction autour du grand prédateur des mers, Peter Benchley s’inspire de la capture d’un requin blanc à Long Island (au large du Connecticut) de deux tonnes au milieu des années 1960, et d’attaques répétées au large du New Jersey, ayant coûté la vie à quatre personnes en 1916. En juin 1971, un premier court traitement est déposé chez DoubleDay. L’éditeur new-yorkais est séduit. Il laisse à l’auteur jusqu’en avril 1972 pour fournir les quatre premiers chapitres. Benchley hésite. Mais Thomas Congdon, son relais à DoubleDay, lâchera 7 500$ pour obtenir le roman complet en janvier 1973. Quelques mois plus tard, c’est le jackpot. Bantam acceptera de débourser 575 000$ pour récupérer les droits et en faire une édition de poche.

     

     

     

     

     

     

       2)Du papier au cinéma

    StevenSpielbergJawsDe quoi mettre la puce à l’oreille d’Hollywood. Richard Zanuck et David Brown sont les premiers à s’y intéresser. Alors que la date de publication n’est pas encore fixée, Peter Benchley a du mal à y croire. Sont posé sur la table 250 000$, incluant la participation au scénario de Benchley. Bantam ayant payé le prix fort, un droit de regard sur le futur réalisateur est exigé. Il s’agira de Dick Richards, qui vient tout juste d’en finir avec le western La Poussière, la sueur et la poudre. Mais quand les discussions autour de la production commencent, l’élu parle d’une baleine pour définir l’animal. L’expérimenté John Sturges (La Grande Evasion, Les Naufragés de l’espace) est envisagé comme remplaçant, mais passe son tour. Une défection qui va faire l’affaire de Steven Spielberg.

     

     

     

     

     

     

     

     

       3)La difficulté du casting

    snip_20151004072125Alors que le roman, publié le 1er février 1974, est en train de devenir un best-seller dans tout le pays, Steven Spielberg n’a pas encore trouvé ses acteurs, ni même un scénario fiable. Carl Gottlieb fait partie des premiers à signer. Il doit être Meadows, journaliste qui navigue habilement entre les exigences du maire et celles de Brody. Au fur et à mesure des réécritures, le rôle sera singulièrement réduit. Mais celui de Gottlieb, qui se voit proposer par Spielberg un statut de scénariste. En ce début de printemps, Spielberg et Gottlieb s’enferment au Park Plaza Hotel de Boston pour avancer le casting. Steven Spielberg refusa les stars que la production souhaitait engager. En optant pour des comédiens inconnus, il voulait que le public ne sache pas qui allait survivre !


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